Pour garantir la crédibilité des exportations françaises, la DGCCRF contrôle les vins importés en France ou produits sur le territoire national et destinés à l’export. Les contrôles portent sur : conformité à la réglementation (pratique œnologiques, mouillage, etc.), présentation (appellations d’origine contrôlée [AOC], noms de châteaux, titre alcoométrique volumique [TAV], mentions obligatoires, etc.).
Des échantillons prélevés sur 23 vins et 3 moûts concentrés ont en outre été analysés. Parmi eux, 11 étaient importés ou introduits en France, peut-on lire sur un article du site de la DGCCRF
Vingt-deux avertissements ont été adressés aux opérateurs, dont plus de 70 % faisant suite à des étiquetages non conformes : TAV incorrect ; absence de mentions obligatoires (nom de l’importateur, message sanitaire, provenance, etc.) ; utilisation illicite de noms d’exploitations protégés. Les 3 mesures de police administrative concernent les règles d’étiquetage et de présentation des produits, et les 5 procès-verbaux des usurpations d’appellations, des mentions d’étiquetage incorrectes, etc.
Parmi les 26 prélèvements analysés, 7 non-conformités, essentiellement sur des vins français, ont été détectées. Parmi les cas de tromperie sur l’origine et la composition des vins, on retrouve un site internet commercialisant des bouteilles de faux champagne à destination de l’Afrique ; plus de 660 hl de beaujolais valorisant de manière indue les appellations de six crus, ainsi que des noms de châteaux inexistants ; une contrefaçon de grands crus de bourgogne, etc.
La DGCCRF maintiendra ses contrôles réguliers dans ce secteur important pour notre balance commerciale afin de protéger le consommateur et l’image des produits viticoles français à l’étranger.
