Les Safer, à l’occasion de leur conférence de presse annuelle de ce jour, ont présenté les données chiffrées des marchés fonciers ruraux et leur analyse.
Ce qu’il faut retenir des marchés fonciers ruraux en 2014 :
▪ Un marché foncier rural globalement déprimé, excepté celui des terres agricoles soutenu par l’achat de terres libres par des personnes morales et celui des vignes
▪ Le marché des terres destinées à l’urbanisation en baisse... mais toujours trop (45 000 ha ont été artificialisés en 2014, contre 90 000 ha en 2008)
▪ La concentration des exploitations continue
En vigne :
- le marché est porté par les ventes de biens libres non bâtis, en progression de 13,2 % en surface par rapport à 2013.
- en volumes :
- Marché des vignes : Reprise confirmée en Languedoc-Roussillon : + 34,4 % de surface en deux ans Champagne : + 40 % en valeur échangée. Le marché Bordelais marque le pas après deux ans de record tout en restant un marché prépondérant : 21 % des surfaces et 40 % de la valeur du marché national
- Prix Moyens :
- Vigne AOP : 136 400 €/ha + 3,6 % (Champagne : + 4,2 % ; Hors Champagne : + 3 %)
- Vignes à eaux-de-vie AOP (Cognac, Armagnac) : 41 000 euros/ha (+ 5,1 %) soutenu par la hausse du Cognac
- Vignes hors AOP (Vins de consommation courante) : 12 700 euros/ha + 5 % (+ 14 % en valeur constante depuis 2010 en grande partie porté par le vignoble languedocien)
- Achat : Sur les biens d’une valeur de plus de 150 000 euros, les personnes morales agricoles captent une transaction sur deux. Baisse marquée de la valeur acquise par des personnes physiques non agricoles, malgré une légère hausse en nombre.
