Par rapport à une mise en bouteille classique, l’utilisation de la capsule à vis implique quelques adaptations. L’espace de tête est en effet nettement plus important. Il est en moyenne de 15 ml pour une bouteille destinée à un capsulage à vis contre 5 ml pour une bouteille classique. Ce volume plus important crée un plus grand réservoir d’oxygène. à cet oxygène présent dans l’espace de tête, il faut également rajouter celui contenu dans l’espace vide de la capsule elle-même qui crée une autre source d’O2 lorsqu’elle est placée sur le col de la bouteille. « On peut facilement amener 4 mg d’O2 supplémentaire lors du capsulage », précise Bénédicte Nicolini, responsable conditionnement du groupe ICV (Institut coopératif du vin).L’emploi et la vérification de l’efficacité du système d’inertage des bouteilles et des capsules est donc souvent nécessaire, surtout pour ceux qui souhaitent une faible teneur en O2. Sinon, il faut adapter la dose de SO2. « Les cinétiques de consommation du SO2 sont par ailleurs différentes d’un bouchage classique : avec une perte de SO2 au début lors du conditionnement,…
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